“L’attente” or the wait seen by others

Attente de jour en jour, de mois en mois

Attente de jour en jour, de mois en mois

During my readings I found texts dealing with the waiting and/or the legs:

Haruki Murakami, Danse, danse, danse, Editions du Seuil, 1995, p. 439

Attendre que quelque chose se passe. C’est toujours

comme ça. Quand on est coincé, pas la peine d’entreprendre

des actions précipitées. Il suffit d’attendre et quelque chose

finit par arriver. Il suffit de concentrer son regard et

d’attendre pour voir quelque chose commencer à bouger

dans ma pénombre. Je savais cela par expérience. Quelque

chose allait se mettre en route à un moment donné. Si un

événement était nécessaire, il allait forcément se produire.

Bon, alors attendons tranquillement.

 

Giorgio Armani, interview published by Florence Evin in Le Monde, 01.23.2008 page 26:

« L’important, c’est les jambes, la première chose que les femmes aiment montrer » tell Giorgio Armani.

 

Alberto Giacometti who wrote in 1958 about the design of the leg: « Ce qui comptait au moins autant, sinon plus, c’était le désir, le plaisir physique d’avoir devant moi à une hauteur précise un pied d’une dimension précise, le genou à telle hauteur et le haut de la cuisse à ce point précis au-dessus de moi, et ce qui comptait autant c’était l’angle, la direction du pied, de la jambe, de la cuisse avec, d’une certaine manière, le genou comme point fixe. Par contre, la manière dont étaient modelées les différentes parties comptait très peu. »

Letter to Eduard Trier, 13 February 1960, in Alberto Giacometti, this writings M. Leiris et J. Dupin, Paris, Hermann, 1990, p 85. Quoted by Véronique Wiesinger in «  Eviter les Socles amorphes ». Giacometti et l’exposition de ses œuvres. In L’Atelier d’Alberto Giacometti, Fondation Alberto et Annette Giacometti / Centre Pompidou, Paris 2007 page 366.

 

Found in the dentist’s waiting room in the issue of Paris-Match on June 28, 2008, interview with Christian Louboutin :

 

« Lorsqu’une femme réclame mes services, c’est la plupart du temps pour s’offrir des talons hauts. Les premières choses que je regarde alors, sont sa démarche, la façon dont elle croise ou non ses jambes, souvent cela en dit long sur sa personnalité. »

 Biennal 2012 Museum of Fines Arts Taipei  page 26

Hannah Hurtzig

“and the pact between the one who waits and the one who keeps someone waiting.”